Je fais des efforts de temps à autre pour me distancer de cet endroit. J'ai déjà passé des semaines à éviter mon cachot, souvent à cause d'une étincelle qui me fait réaliser que le temps que je passe enfermé en bas ne me fait que du mal.
J'aimerais bien vivre chaque instant vivant avec plus de punch, plus de vie. La plénitude de l'instant de m'échappe. Et c'est entièrement ma faute.
Bien sûr, vivre dans une ville peut m'offrir une multitude d'aventures. Et j'en ai déjà vécues, bien évidemment, et j'en vivrait d'autres.
Mais ce cachot infernal est infernal justement pour une raison: j'ai l'illusion d'avoir un certain contrôle sur mon environnement, mais à vrai dire, c'est mon environnement qui me contrôle. Je suis isolé du soleil, du vent, bref, de la terre elle même. Ce n'est pas naturel du tout de vivre comme ça, et c'est vraiment la nature qui faut que je prenne pour guide, comme dirait Ciceron.
Réellement, un des seul avantages de mon cachot est le fait que c'est très tranquille, et que quand je suis motivé, je peut jouer mon djembe en toute tranquillité.
J'ai quand même essayé de m'installer un espèce d'autel non-religieux, pour apporter un peu de spiritualité dans ma vie. C'est dommage que je ne l'utilise pas très souvent, mais quand je pratique mon djembe, c'est mon lieu de concentration, mon focus. Loin de l'écran, bien sûr. C'est un peu une continuation de mon "twilight sanctuary" que j'avais érigé quand je vivais à Vancouver. Peut-être vais-je trouver un nom presque autant cool pour mon autel.
Voici une photo:
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| J'adore les chandelles à cire d'abeille. À gauche, mon djembe. À droite, un bâton de pluie qu'une chère amie m'a donné comme cadeau de noël. |
On a jamais utilisé la cheminée, alors j'essaye d'en profiter pour utiliser l'endroit.
C'est tout pour aujourd'hui! Mes excuses si vous ne comprenez pas le français :).
2 comments:
Translation?
Non.
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